Wednesday, September 25, 2013

Une évidence de présence autochtone - People Amongst the People


 
En cherchant une évidence de présence autochtone sur l’internet, je suis tombé sur une photo d’un objet d’art de Susan Point, une artiste des peuples salish de la côte. C’est un portail en cèdre qui est situé au parc Stanley près de Brockton Point. C’est un portail d’architecture traditionnel de ses peuples qui signifie « bienvenue » aux territoires traditionnels des peuples salish et le travail d’art qu’on voit montre l’histoire des Salish de la côte ainsi que leur culture moderne.[1]

Plus de recherches m’ont mené à des informations très intéressantes. Cet objet d’art se situe près de l’ancien village Xwáýxway des peuples salish.[2] En fait, les peuples autochtones habitent ce terrain pendant plus de 3000 années![3]  Malheureusement, les peuples salish ont été chassés de leur foyer pendant la fin des 19 siècles lors de l’installation de la rue Stanley Park, et je trouve ça très triste.[4]

Je suis allée voir ce portail au parc de Stanley pendant une soirée calme. Le portail était là parmi plusieurs de beaux mâts totémiques et un autre portail. J’ai pris le temps de lire les histoires derrière les mâts totémiques sur des plaques. Il n’avait pas de plaque pour expliquer l’histoire du portail, mais j’ai lu une histoire de cet ancien village de Xwáýxway sur une des autres plaques. Je crois qu’il serait bon si tout le monde connaissait l’histoire des indigènes du parc Stanley.
Moi, je trouve très surprenant que j’apprenne cette histoire maintenant, et j’habite dans la région de Vancouver depuis 34 ans! Je pense qu’on n’a pas beaucoup parlé des autochtones à l’école pendant mon enfance ni mon adolescence. D’après moi, il est important de connaître notre propre histoire de la Colombie-Britannique et de reconnaître le fait que les peuples autochtones ont fait une grande partie de notre histoire. J’espère apprendre plus sur cette histoire ainsi qu'en parler à mes étudiants.


[1] People Amongst the People, City of Vancouver Public Art Registry, N.p., n.d., Web, septembre 2013.
[2],3,4Matthews, J. S., Early Vancouver, Volume 2. Narrative of Pioneers of Vancouver, BC. City of Vancouver Archives. 2011. Web, septembre 2013.
 
 

Thursday, September 19, 2013

Mes réflections sur les savoirs indigènes et sur l'éducation


Ce que je comprends par l'idée de savoirs traditionnels indigènes (STA)

Je pense que les STA sont un ensemble des croyances, des traditions, des histoires, et des modes de vide qui sont liées aux ressources de la nature environnante et qui sont transmises d’une génération à l’autre par les aînés.

Les principales caractéristique d'un apprentissage indigène - comment les intégrer dans la salle de classe? Y a-t ‘il des caractéristiques qui seront difficile à intégrer?

Quand j’ai lu ces sept principales caractéristiques, j’ai tout de suite pensé que certains points me rappelaient à ce qu’on est en train d’apprendre dans nos cours ; l’apprentissage collaboratif et l’interaction sociale. L’apprentissage collectif peut s’agir de deux apprenants qui se collabore afin d’apprendre ou résoudre un problème. L’interaction sociale (avec les camarades, la famille, la communauté) joue un rôle fondamentale dans l’apprentissage. Ces points que j’ai appris dans mes cours sont très pareilles au caractéristique de « L’apprentissage est une activité collective » où la communauté fait partie de l’apprentissage d’un individu. Donc, cette une caractéristique qu’on peut intégrer dans la salle de classe et aussi une bonne pratique pédagogique! La dimension spirituelle est peut-être plus difficile à intégrer à cause du fait qu’il existe plusieurs religions et croyances. Cependant, les élèves peuvent bénéficier d’une leçon qui porte sur le fait de respecter les autres et leurs croyances. Je crois que les deuxième et troisième caractéristiques sont également des points que je pourrais intégrer dans une leçon. Par exemple, l’idée que l’apprentissage se poursuit tout au long de la vie, d’après moi, c’est importante. Moi, j’adore apprendre et j’espère inspirer mes élèves à vouloir apprendre tout au long de leur vie. La première caractéristique porte sur l’apprentissage holistique; l’importance des relations étroites entre toutes formes de vies et le développement émotionnel, physique, spirituel et intellectuel de l’individu. D’après moi, garder une connexion avec la nature c’est importante, particulièrement avec la crise environnementale qui vit notre époque. À propos du développement holistique de l’individu, je crois que ça joue un rôle important dans la classe. La vraie question est comment l’intégrer. Une idée pour intégrer un apprentissage holistique lié à la nature, est d’intégrer la science de la nature et l’écosystème avec les êtres humains. Je pourrais poser la question « Qu’est-ce que c’est le rôle des êtres humains  et l’écosystème?» et faire un lien entre la question et la vie traditionnelle des autochtones. Pour les autres caractéristiques, il faut en réfléchir encore.

Les sources riches des savoirs traditionnels indigènes - Quelle source m'intéresse le plus et comment la reconnaissance des STA dans la salle de classe peut bénéficier les autochtones et non autochtones?

Je m’intéresse le plus à la source « Apprendre du territoire et apprendre à le découvrir » parce que la nature et le territoire a beaucoup à nous enseigner et ça ne s’agit pas seulement de la science. Selon moi, le territoire où nous habitons fait une grande partie dans notre vie. On ne peut pas vivre sans la Terre. Le territoire nous donne tous ce qu’il nous faut pour survivre, et je crois qu’il faut respecter ce fait et voir le territoire comme un écosystème duquel nous faisons partie.


Si nous reconnaissons les STA dans la salle de classe, les autochtones ne bénéficieront pas seulement de l'apprentissage de leur propre culture, mais aussi du fait qu'on reconnait leur propre culture, leurs modes de vie. La reconnaissance de les STA veut dire que ce sont des savoirs importants et respectés. Ça peut encourager les autochtones de partager avec nous leurs savoirs et, donc, favoriser l’épanouissement de leur culture. Les non-autochtones pourraient apprendre à respecter la culture des autochtones, et celles des autres. Toutefois, je vois quelque chose plus grande ici. Peut-être que le mélange de deux façons de voir le monde (indigène et occidentale) peut créer une nouvelle façon de penser et de voir le monde qui est plus ouverte, plus compréhensif avec d’autres gens et a un respect pour la terre et la vie non-humain.