Saturday, December 14, 2013
Friday, December 6, 2013
Semaine 12- Famille et Commumauté
Comment peut-on
connecter et travailler respectueusement avec les communautés autochtones?
Un bon lieu de
départ sera de trouver un agent de liaison dans votre école ou d’autres
personnes-ressources dans la collectivité autochtone qui peut vous aider à
connecter avec les aînés et la communauté autochtone. Cette personne peut aussi
vous aider à connaître les protocoles précis à suivre lorsque vous communiquez
avec ou visitez un aîné ou une communauté. C'est une étape importante parce que
chaque communauté autochtone a sa propre culture et sa tradition qui se
reflètent dans leurs protocoles. Selon « Nos mots, nos façons » (2006), les
protocoles sont des codes d’étiquette qui décrivent le comportement approprié
et respectueux à adopter ainsi que les modes de communication lorsqu’il s’agit
de travailler avec les collectivités autochtones ou de les visiter » (71). Il
est important de suivre ces protocoles parce que cela montre du respect pour
les coutumes des communautés autochtones.
Références
Alberta
Education. (2006). Nos mots, nos façons :
Enseigner aux apprenants des Premières nations, des Métis et des Inuits.
Consulté de http://education.alberta.ca/media/600422/chap4.pdfWednesday, December 4, 2013
Semaine 11 - La visite de Diane Jubinville
Un des objectifs de la leçon de Diane que j’ai trouvé très intéressant était l’importance du cercle chez beaucoup des cultures autochtones. J’ai appris aussi que le cercle est utilisé de différentes manières telles qu’un cercle d’appréciation, de partage ou de guérison.
Elle nous a donné l’opportunité de participer dans une activité de cercle de partage où l'on a partagé notre héritage. À travers cette activité, j’ai pu voir et sentir l’importance de la culture et l’héritage pour tout le monde. D’après moi, c’est une excellente activité pour montrer comment la culture est liée à l’identité et c’est aussi une façon de connaitre vos camarades de classe. J’aimerais bien l’utiliser dans ma salle de classe.
Elle nous a donné l’opportunité de participer dans une activité de cercle de partage où l'on a partagé notre héritage. À travers cette activité, j’ai pu voir et sentir l’importance de la culture et l’héritage pour tout le monde. D’après moi, c’est une excellente activité pour montrer comment la culture est liée à l’identité et c’est aussi une façon de connaitre vos camarades de classe. J’aimerais bien l’utiliser dans ma salle de classe.
Sunday, December 1, 2013
Semaine 10
Quelle est l'importance des langues indigènes.
Quelle est sa valeur pour les Premiers peuples? Quelle est sa valeur pour la
société canadienne?
Je crois
fortement au pouvoir de la diversité dans notre monde. La biodiversité des
écosystèmes est ce qui rend le monde tellement beau. Sans la biodiversité, le monde
serait plat et sans couleur, et inintéressant. La biodiversité est
indispensable à notre survie. Je vois la diversité des langues du monde de
façon très similaire. Les façons de penser, les perspectives sont gravées dans
la langue. Je crois que dans notre monde, il est très important d’avoir de différentes
façons de voir le monde. Nous savons très bien que quatre yeux voient plus que
deux. Pour un peuple tel que les autochtones, une langue n’est pas seulement
des mots qui ne donnent un sens à une phrase ni seulement un mode de
communication. La langue est intimement liée à la culture et l’identité et elle
unit les locuteurs d’une communauté. À travers la langue, un peuple peut
exprimer leurs espoirs, leurs rêves, et leurs histoires. Donc, la langue est
tellement importante à la survie de la culture et l’identité des peuples
autochtones au Canada. Les langues de ces peuples font aussi une grande partie
de l’histoire du Canada et de sa diversité linguistique. Je crois que parmi les
différences entre les langues et les cultures du Canada, nous pouvons trouver
des similarités qui nous aideront à sentir unies comme société. Nous pouvons
même apprendre de nos différences afin de créer un monde meilleur,
particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement.
Un totem à la lisière de False Creek |
Semaine 9
Est-ce que vous pensez que la
tradition orale occupe la même importance dans les communautés non autochtones?
Pourquoi, pourquoi pas?
Je pense que la tradition orale n’occupe pas la même importance dans les communautés non autochtones parce que la culture des non autochtones, telle que la culture occidentale, s’est concentrée sur la transmission des histoires et de communication à travers l’écrit ou d’autres technologies. Je crois que cette différence est liée au fait que la tradition orale est la façon dont les autochtones transmettent leur culture, leurs connaissances et leurs histoires à travers les générations. Donc, la tradition orale occupe une place importante dans l’identité autochtone. Les non autochtones mettent en valeur plutôt la transmission des histoires et de connaissances par l’écriture.
Comment peut-on utiliser les récits de création en classe sans démontrer un manque de respect, mais en même temps sans privilégier une religion par-dessus une autre?
Comme expliquée dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », chaque Première nation a des récits de création très liée à l’environnement où ils habitent. Je pense qu’une des raisons pour laquelle l’environnement a aidé à influencer les éléments essentiels des récits des origines est parce que les autochtones tiennent l’environnement au cœur, ils le respectent fortement, et ils le passent d’abord tout. Je pense aussi que les autochtones savaient très bien l’importance de l’équilibre dans l’écosystème et l’importance de l’interaction entre l’environnement et tous les êtres vivants.
Comment l'influence des médias affecte-t-elle la transmission de cette culture orale? Est-ce que c'est un atout ou un problème?
D’après moi, l’influence des médias est à la fois un atout et un problème. Dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », on apprend que « [L]es enseignements oraux constituent une expérience très sociale…(et)…la tradition orale renforce les relations interpersonnelles…» (p. 13). Donc, d’un côté, je pense que si on remplace la tradition orale par les formes des médias en enregistrant les récits sur les vidéos ou CD ou même en les écrivant dans un livre, on perd beaucoup de cette expérience sociale et de cette façon de renforcer les relations entre les membres d’une communauté autochtone. De plus, « les communications orales spécifiques nécessitaient une activité particulière pour en transmettre toute la signification » (Les perspectives autochtones : La tradition orale, 2004, p. 15). Ici, on voit le rôle important que la terre et l’environnement jouent dans la tradition orale et les problèmes que posent les médias s’il ne peut pas transmettre les sons, les odeurs et l’atmosphère de l’environnement. Par contre, les médias donnent l’opportunité de garder et de protéger des récits racontés par moyen de la tradition orale. Si on perd tout aîné autochtone qui connait les récits sans prendre l’occasion d’enregistrer les récits, on va les perdre pour toujours.
Références
Extrait du manuel : Aboriginal Studies 10. Perspectives autochtones : La tradition orale. Consulté de http://www.learnalberta.ca/content/esbi/pdf/aboriginalperspectivestheoraltradition_bi.pdf.
Je pense que la tradition orale n’occupe pas la même importance dans les communautés non autochtones parce que la culture des non autochtones, telle que la culture occidentale, s’est concentrée sur la transmission des histoires et de communication à travers l’écrit ou d’autres technologies. Je crois que cette différence est liée au fait que la tradition orale est la façon dont les autochtones transmettent leur culture, leurs connaissances et leurs histoires à travers les générations. Donc, la tradition orale occupe une place importante dans l’identité autochtone. Les non autochtones mettent en valeur plutôt la transmission des histoires et de connaissances par l’écriture.
Comment peut-on utiliser les récits de création en classe sans démontrer un manque de respect, mais en même temps sans privilégier une religion par-dessus une autre?
Tout
d’abord, je crois qu’il est important de démonter aux élèves que les histoires
de création diffèrent selon différentes cultures et qu’il est important de
respecter ces différentes perspectives. Par exemple, si une classe a une
discussion des similarités et des différences entre les différentes croyances
de créations, l’enseignant peut veiller à ce que toutes les perspectives soient
respectées pendant la discussion. De plus, la discussion peut être axée sur le
rôle important que ces récits jouent dans la culture autochtone au lieu de
faire des comparaisons des croyances. Quand on utilise les récits de création
autochtones dans la salle de classe, il faut être sûr que toute l’information
de ces récits provient d’une source sûre.
Comment pensez-vous que
l’environnement a aidé à influencer les éléments essentiels de chaque récit des
origines?Comme expliquée dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », chaque Première nation a des récits de création très liée à l’environnement où ils habitent. Je pense qu’une des raisons pour laquelle l’environnement a aidé à influencer les éléments essentiels des récits des origines est parce que les autochtones tiennent l’environnement au cœur, ils le respectent fortement, et ils le passent d’abord tout. Je pense aussi que les autochtones savaient très bien l’importance de l’équilibre dans l’écosystème et l’importance de l’interaction entre l’environnement et tous les êtres vivants.
Comment l'influence des médias affecte-t-elle la transmission de cette culture orale? Est-ce que c'est un atout ou un problème?
D’après moi, l’influence des médias est à la fois un atout et un problème. Dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », on apprend que « [L]es enseignements oraux constituent une expérience très sociale…(et)…la tradition orale renforce les relations interpersonnelles…» (p. 13). Donc, d’un côté, je pense que si on remplace la tradition orale par les formes des médias en enregistrant les récits sur les vidéos ou CD ou même en les écrivant dans un livre, on perd beaucoup de cette expérience sociale et de cette façon de renforcer les relations entre les membres d’une communauté autochtone. De plus, « les communications orales spécifiques nécessitaient une activité particulière pour en transmettre toute la signification » (Les perspectives autochtones : La tradition orale, 2004, p. 15). Ici, on voit le rôle important que la terre et l’environnement jouent dans la tradition orale et les problèmes que posent les médias s’il ne peut pas transmettre les sons, les odeurs et l’atmosphère de l’environnement. Par contre, les médias donnent l’opportunité de garder et de protéger des récits racontés par moyen de la tradition orale. Si on perd tout aîné autochtone qui connait les récits sans prendre l’occasion d’enregistrer les récits, on va les perdre pour toujours.
Références
Extrait du manuel : Aboriginal Studies 10. Perspectives autochtones : La tradition orale. Consulté de http://www.learnalberta.ca/content/esbi/pdf/aboriginalperspectivestheoraltradition_bi.pdf.
Monday, November 18, 2013
Projet 3 – Exploration de nouveautés en éducation autochtone
Langue : Les vidéos ‘flash’ sont en anglais avec sous-titres en français. Les plans de leçons sont disponibles en français et en Anglais.
J’ai choisi cette ressource parce qu’elle peut m’aider à mieux connaître la culture, les connaissances et la tradition des certaines nations autochtones. Je crois qu’en tant qu’éducatrice, il est important d’avoir des connaissances des savoirs autochtones afin d’être capable de les enseigner et de les intégrer dans la salle de classe.
Cette ressource me donne
aussi accès à beaucoup de plans de leçons
liées à l’information sur le site web.
Description du site web
Le site web interactif
de « Four Directions Teachings » enseigne les connaissances et les philosophies autochtones
de cinq différentes Premières nations à travers la tradition orale des anciens
ou enseignants traditionnels. Les cinq Premières nations sont les Mi’kmaq,
Mohawks ou Hodenosaunee, les Ojibwés ou Anishnabés, les Cris ou Nehiyawak, et
les Pieds-Noirs Pikani.
Le but de ce projet est de
créer un site web engageant pour découvrir les connaissances et les
philosophies autochtones et de fournir une ressource aux éducateurs. Plusieurs
aînés autochtones et enseignants traditionnels ont partagé leurs connaissances
sur ce site web. Un Comité-conseil national de peuples autochtones, qui
s’occupe de « promouvoir et de protéger la connaissance autochtone »,
a été conçu pour assurer que le site web « soit réalisé suivant une
approche communautaire, respectueux et responsable » (fourdirectionsteachings.com).
Pendant l’introduction au site web, le narrateur explique que « les
connaissances [des nations autochtones] peuvent nous aider à faire face à des
questions pressantes » (introduction, fourdirectionsteachings).
Cette ressource offre
des courtes vidéos en Flash qui enseigne plusieurs aspects de la culture et le
mode de vie de ces cinq premières nations. Après une courte vidéo d’introduction,
le site web vous mène à cinq cercles, chacun représentant une des Premières
nations. Vous pouvez cliquer sur un cercle pour apprendre les savoirs d’une des
nations autochtones représentées.
Ce site web aide les éducateurs à apprendre les savoirs autochtones et sa place dans le monde et enseigner ses informations aux élèves. Je crois que nous pouvons beaucoup apprendre des savoirs autochtones. Nous faisons face, actuellement, aux enjeux environnementaux tels que les changements climatiques, la pollution des eaux et de la terre et la destruction des forêts. Je crois que les savoirs et perspectives autochtones nous aideront à aborder ces enjeux parce que les premières nations autochtones représentées dans le site web, y compris d’autres, ont une attitude de respect envers la nature et ils la perçoivent de manière égalitaire. Selon les nations autochtones Mi’kmaq, Mohawks, Ojibwés, Cris, et Pieds-Noirs Pikani, elles comprennent que « tout est lié, dans l’univers, que l’existence sous toutes ses formes mérite le respect » (fourdirectionsteachings.com).
Ce site web aide aussi à promouvoir la valeur des savoirs autochtones et à favoriser un sentiment de fierté chez les jeunes autochtones à l’égard de leur propre culture et identité. L’intégration des savoirs autochtones fournit par ce site web dans une salle de classe peut aider les autochtones à se sentir plus valorisé et peut aider les non-autochtones à mieux comprendre les histoires, la culture, et l’identité des autochtones. Cela pourrait favoriser le respect non seulement envers les autochtones, mais également envers d’autres cultures.
Donc, le rôle des perspectives autochtones dans ce site web est de promouvoir leurs intégrations dans la salle de classe et d’éduquer les enseignant(e)s et le public. Cependant, le rôle est également de bien représenter la culture, le mode de vie, les traditions, et l’histoire des autochtones. Il est possible que les non autochtones aient une perception erronée des autochtones. Il est, donc, important de changer cette perception en intégrant les perspectives des autochtones dans l’enseignement. Selon, Intégration des perspectives autochtones dans les programmes d’études (2003) :
[p]our corriger les préjugés historiques et sociaux,
il est nécessaire d’intégrer davantage les perspectives autochtones dans les
programmes d’études existants et à venir. Il revient aux écoles de veiller à ce
que ces perspectives soient présentées à l’ensemble des élèves avec justesse et
exactitude. (p. 1)
Quels défis est-ce que je vois avec
cette ressource?
Un défi de cette ressource est que la
narration des vidéos est seulement disponible en anglais avec les sous-titres
en français. Il va falloir, donc, que l’enseignant(e) lise les sous-titres en
français pendant les vidéos ou avant les vidéos.
Comment puis-je l'utiliser dans mon
enseignement?
Je peux intégrer plusieurs
enseignements autochtones dans le curriculum. Par exemple, dans un plan de
leçon des enseignements des Ojibwés pour les 7 e à 9e année, les objectifs
d’apprentissage sont liés aux sciences naturelles telles que les écosystèmes;
les écosystèmes font partie du curriculum de la 7e année. Dans ce
plan de leçon, les Ojibwés parlent de l’importance des éléments de la nature et
du fait qu’ils sont très liés à la nature. Un sujet de discussion offert dans
cette leçon dont j’aimerais discuter avec mes élèves est « le point de vue
différent sur l’importance de la nature… » que la société maintient
(Activités d’apprentissage-Les Quatre Points Cardinaux, 2012).
Références
Éducation et Jeunesse
Manitoba. (2003). Intégration des
perspectives autochtones dans les programmes d’études : Ouvrage de référence
pour les concepteurs de programmes d’études, les enseignants et les
administrateurs. Consulté de http://www.edu.gov.mb.ca/m12/frpub/pol/persp/
Four directions teachings. (2012). Activités d’apprentissage – Les quatre points cardinaux. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/fr/cree_intermediate.pdf
Four directions teachings.
Diagramme pour les enseignements Cris. [image].
(2012). Consulté le 17 novembre
2013 de http://www.fourdirectionsteachings.com/
Four directions teachings.com.
(2012). Les transcriptions pour Four directions teachings.com. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/fr/transcripts.html
Four directions teachings.
(2012). Introduction. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/
Fourdirections
teachings. [image]. (2012). Consulté le 17 novembre 2013 de
http://www.fourdirectionsteachings.com/Thursday, November 14, 2013
Semaine
08 – Un plan de leçon qui incorpore un aspect autochtone
Le plan de leçon présente l’histoire des
pensionnats au Canada aux élèves de 6e et 7e année. Cette leçon comprend une
discussion en classe (ou petits groupes) et une histoire racontée par un(e) aîné(e).
Cette leçon fait partie des arts langagiers anglais du programme d’immersion
française, mais elle pourrait aussi faire partie des sciences sociales. Les
sujets abordés sont la vie des autochtones avant et après l’arrivée des colons,
la culture et l’identité, l’impact des pensionnats sur la culture, la langue et
l’identité des autochtones et leurs communautés, l’importance d’apprendre
l’histoire des pensionnats et la tradition orale des autochtones. Il faut
peut-être deux jours pour la leçon.Comment enseigner l’histoire des pensionnats
L’enseignant(e) commence la leçon avec une introduction de l’histoire des autochtones jusqu’à présent. Les élèves ont déjà au moins une connaissance de base de l’histoire des autochtones au Canada. L’enseignant(e) pose des questions aux élèves telles que « Qu’est-ce que vous savez de l’histoire des autochtones au Canada? » et « Quelle était la mode de vie et la culture des autochtones avant l’arrivée des colons? ». L’enseignant(e) présente des photos qui illustrent la mode de vie et la culture des autochtones et l’effet des pensionnats sur cette culture et ce mode de vie et l’identité des autochtones. Par exemple, un enfant qui est allé à un pensionnat a dû porter des vêtements européens et apprendre d’une façon différente (la culture occidentale).
Ensuite, l’enseignant(e) lance une discussion en classe (ou en petits groupes) sur les photos et sur des questions telles que « Quel était l’impact des pensionnats sur les autochtones, leurs familles, et leurs communautés? ». Pour la discussion, l’enseignant(e) dispose les pupitres en cercle, ce qui ajoute un autre élément autochtone. D’après « Nos Mots, Nos Façons », « Le cercle est une forme familière et sacrée dans de nombreuses cultures autochtones » (Alberta Education, 2006, p. 41) et l’enseignant(e) peut expliquer cette idée à la classe.
Après la discussion, l’enseignant(e) invite
un(e) aîné(e) de la communauté autochtone pour partager une histoire des
pensionnats aux élèves et une explication de la tradition orale des autochtones.
Pendant cette activité, l’enseignant(e) explique aux élèves l’importance de
bien écouter et de respecter celui qui parle. L’enseignant(e) donne un travail
écrit aux élèves pour montrer ce qu’ils ont appris pendant la leçon (par moyen
d’un dessin, d’une bande dessinée ou d’une réflexion). Pour continuer
l’apprentissage de l’histoire des pensionnats, l’enseignant(e) peut lire un
roman qui porte sur l’histoire des pensionnats. Deux possibles à utiliser
pendant le cours des arts langagiers anglais sont « Goodbye Buffalo
Bay » ou « My Name is Seepeetza ».
L'évaluation
des élèvesL’enseignant(e) évalue la participation aux discussions, les habiletés d’écoute et le respect envers l’aîné(e) qui raconte une histoire et ceux qui donnent une réponse aux discussions. Il ou elle évalue la compréhension de l’histoire des pensionnats et leurs effets sur la culture et l’identité des autochtones à travers la qualité de travail des dessins ou des réflexions.
Références
Alberta Education. (2006). Nos mots, nos façons : Enseigner aux apprenants des Premières nations, des Métis et des Inuits. Consulté de http://education.alberta.ca/media/600418/chap3.pdf
Des liens utiles pour l’enseignement de l’histoire des pensionnats, les traditions sur le cercle, et d’autres éléments autochtones.
http://www.sd23.bc.ca/ProgramsServices/AboriginalEducation/CurriculumResources/CRK-7/Documents/Shi-Shi-Etko.pdf
http://www.fnesc.ca - une liste des ressources littéraires en anglais
http://www.bced.gov.bc.ca/abed/shared.pdf (page 46)
http://www.edu.gov.on.ca/fre/aboriginal/strategygr01lancirclefr.pdf
http://historicalthinking.ca/lesson/379
Monday, November 11, 2013
Kathia Rock, chanteuse de country-folk rock innu
Je voudrais partager avec mes étudiants une chanson de Kathia Rock qui s’appelle «Quand le jour se lève ». Elle est une chanteuse innue de la communauté de l’Uashat-Maliotenam qui se situe dans la Côte-Nord de Québec. Sa chanson parle de sa culture et de son identité autochtone et québécoise dont elle est très fière. Son style de musique, qui inclut l’utilisation d’un tambour sacré innu, intègre la musique contemporaine ainsi que la musique de ses ancêtres. Elle a chanté à plusieurs festivals au Canada et en Europe.
Kathia Rock a toujours voulu apprendre les arts et les arts de la scène. Elle est allée à Montréal à 14 ans où elle a étudié les arts tels que la musique, les multimédias, et le graphisme. Elle écrit ses propres chansons en innu ou d’une parie en innu, sa langue maternelle. Bien qu’elle comprenne sa langue, elle a dû la réapprendre avec l’aide d’un jeune innu qu’elle a connu à Montréal et qui ne parlait que la langue innue. Cela l’a aidé à composer ces chansons en innu.
Cliquer ici pour écouter les autres chansons de Kathia Rock!
Cliquer ici pour écouter les autres chansons de Kathia Rock!
Je peux utiliser cette chanson dans les études des sciences humaines ou les arts langagiers aux élèves de 4e à 7e années. Une leçon peut aborder l’idée de l’importance de l’identité et la culture chez les autochtones. Une leçon peut aussi intégrer l’histoire des pensionnats et l’effet des pensionnats sur l’identité des certains autochtones.
Références
Gill, P. (2013). Kathia Rock – De Mani-Utenam à Montréal. (2009-2013). Consulté de http://www.premieresnations.ca/articles.php?aid=89
Rock, K. Biographie. (2012-2013). Consulté de http://www.musiquenomade.com/#!/kathia-rock
Société de communication Atikamekw-Montagnais. (2010). Kathia Rock. Consulté de http://www.socam.net/katiarock.html
Rock, K. Biographie. (2012-2013). Consulté de http://www.musiquenomade.com/#!/kathia-rock
Société de communication Atikamekw-Montagnais. (2010). Kathia Rock. Consulté de http://www.socam.net/katiarock.html
Sunday, October 27, 2013
Mes réflexions de semaine 6
Juste avant
de commencer la visite de l'exposition « Witnesses » la galerie Belkin, j’ai lu
un extrait d’un témoignage d’un survivant des pensionnats. Cet homme y a vécu
une mauvaise expérience. Le jour où il était pris de sa maison par un agent de
police et cet agent l'avait mis dans une voiture, il ne savait pas ce qui se
passait. Sa mère et lui criaient. Il a tenté de s’échapper de la voiture, mais
il ne pouvait pas. Au pensionnat, il a subi des abus, il a été maltraité, et il
était forcé d’abandonner sa langue maternelle et son identité. L’histoire m’a
laissé un sentiment de tristesse et frustration. C'est une histoire qui
n’aurait jamais dû se passer.
Ce
témoignage d’un survivant était très lié au film « Savage » que j’ai
vu à la galerie Belkin. Ce film montre la tristesse qu’une mère autochtone a
éprouvée quand sa fille a été amenée au pensionnat. C’était une façon très
différente d’apprendre les histoires des pensionnats à travers l’art et je l’ai
trouvé très intéressant et enrichissant. Cet apprentissage à travers l’art
continue dans une autre salle où j’ai trouvé une représentation d’une salle de
classe dans un pensionnat. Cette œuvre d’art, avec des pommes qui pourrissent
sur des chaises qui étaient attachées les unes les autres avec la corde,
donnait l’impression d’une salle de classe très sombre, triste et sans vie.
Après avoir vu cette œuvre, je pouvais mieux comprendre les difficultés que les
survivants autochtones ont fait face pendant leurs années dans un pensionnat.
Lorsque je
suis entrée dans la salle des totems au Musée d’anthropologie, j’avais
l’impression d’être dans un monde très différent avec une culture et mode de
vie très vibrant et florissant. Je me demande comment le Canada serait différent
si les colons européens n’avaient pas essayé d’enlever la culture des enfants
autochtones ou s’ils n’avaient pas pris tellement de terrain des autochtones.
Combien de culture est-ce que notre pays a perdue à cause des pensionnats? J’ai
fait un tour de l’exposition O’Brien et là, j’ai vu beaucoup de photos des
anciens élèves qui sont allés aux
pensionnats. Ce qui m’avait frappé le plus était des excuses de l'Église unie
et l'Église catholique écrites sur un mur. Ils s’étaient excusés du
surpeuplement des élèves dans les écoles qui a été la cause de l’éruption de la
tuberculose et du fait que les personnes qui s’occupaient des élèves ne les
chérissaient pas. C’était triste d’apprendre que les élèves autochtones
vivaient dans des conditions si déplorables. Mais, je crois que ces excuses
vont aider à la guérison des anciens élèves autochtones. C’est certainement un
grand pas en avant.
Sunday, October 20, 2013
Réflexions de semaine 5
La vie avant et après l’arrivée des colons
La vie avant l’arrivée des colons était
tellement différente de celle qu’ils vivent de nos jours. À cette époque, les Algonquins
vivaient tranquillement en clans sur un grand territoire dans la forêt boréale.
Ils habitaient tout le nord de Montréal et d’Ottawa, le long de la grande
rivière qui sépare le Québec de l’Ontario. La terre les nourrit, les logeait et
les vêtait. Là, ils connaissaient bien la terre pour faire la chasse et ils utilisaient
les rivières et les lacs pour se déplacer.
Lorsque les colons sont arrivés, la vie des
Algonquins serait bouleversée. Au début, les Algonquins faisaient le commerce
de fourrures avec les Français et les Iroquois avec les Anglais. Ce commerce mène
à l’arrivée de beaucoup plus d’Anglais et français qui battent pendant 100 ans
pour le contrôle du commerce des fourrures. Ensuite, les Anglais commencent à peupler
le territoire des Indiens, et la perte de leur territoire commence à grands pas.
Depuis ce temps-là, les Français ont pris le contrôle sur beaucoup de leur
territoire et, sans les comprendre ce qui se passait, les Français ont pris le
contrôle même sur les Indiens eux-mêmes avec la mise en place de la Loi sur les
sauvages en 1875, maintenant appelé la Loi sur les Indiens. Les Indiens ne
savaient pas que leur ancien territoire est devenu le nouveau pays du Canada et
que cette loi ne leur accordait aucun droit. Un nouveau gouvernement contrôle
maintenant les Algonquins et mène à la perte de leur culture et leur terre. Le
gouvernement avait établi pour les Indiens, deux petites pièces de terrain, appelé
des réserves, qui s'étaient situées à Maniwaki, et un au grand lac de Timiskaming.
Le gouvernement a aussi sorti les Algonquins de la forêt pour qu’ils puissent
prendre les enfants et les mettre dans des pensionnats pendant la majorité de
l’année. Il avait pour but d’assimiler les Indiens à la vie des Européens, mais
la réalité c’était qu’ils voulaient chasser l’indien d’eux-mêmes. Les
pensionnats, tels que celui de la ville d’Amos, ont fait beaucoup mal aux Algonquins.
Dans les pensionnats, ils étaient empêchés de parler leur langue maternelle et pratiquer
leur religion. Ils ont également subi beaucoup d’abus. Actuellement, ils n’ont
que ces petites parties de territoire sur des réserves où la vie n’est pas
toujours bonne. Ceux qu’ils veulent faire de la chasse ne peuvent pas parce
qu’ils n’ont pas assez de terrain. Sur une réserve au Québec, une grande partie
(80-85 %) des jeunes reçoivent du soutien du gouvernement et le taux de suicide
chez les jeunes est beaucoup plus élevé qu’ailleurs.
Le ‘pourquoi’
du pensionnat d’Amos selon le gouvernement et les Algonquins
Dans les vieux vidéos qu’on voit dans le
documentaire le « pourquoi » de mettre les enfants indiens dans le pensionnat
d’Amos était pour les aider parce que la construction de voies a bouleversé
leur vie traditionnelle et ils ont été privé de leur mode traditionnel à gagner
la vie (la chasse). Donc pour mieux s’adapter à leur nouvelle vie, ils ont dû
aller aux pensionnats. Cependant, quand le gouvernement a fait sortir les Algonquins
de leurs villages, les Algonquins ne savaient pas ce qui se passait. Les Algonquins
ne savaient pas du tout la raison pour laquelle ils ont été tirés de leurs
villages ni la raison pour laquelle ils sont allés au pensionnat. Le pensionnat
a, en effet, affecté négativement les villages et les enfants. Le pensionnat ne
les a pas vraiment aidés pour leur « nouvelle vie ». Les Algonquins
n’ont pas non plus bien « assimilé » à la vie des blancs, mais, au
lieu de cela, ils ont perdu beaucoup de leur culture et leur vie
traditionnelle. Il me semble que les Algonquins n’avaient pas besoin de s’assimiler
à la vie des blancs. Si les Français n’avaient jamais volé ni détruit leur
territoire, les Algonquins vivraient bien et en se respectant mutuellement, les
Français et les Algonquins auraient pu partager le territoire d’une manière
équitable.
Une
rupture des liens de communauté et de famille
La culture et la langue font une grande
partie des liens de famille et de communauté. Quand les enfants autochtones
sont allés aux pensionnats, ces liens ont été brisés parce que beaucoup d’entre
eux ont perdu leur culture, leur langue, le mode de vie traditionnel de leur
famille et leur propre identité comme Indien. Le but du gouvernement à cette
époque était de les assimiler au mode de vie des blancs. Les petits autochtones
étaient empêchés d’être en contact avec leurs parents et leur communauté. Les enseignants
et d’autres gens impliqués dans les pensionnats essayaient d’enlever leur
langue, culture et croyances (religion) autochtones pour celle des Européens.
Je crois qu’au retour à leur communauté, certains enfants ne connaissaient plus
ou pas beaucoup leur anciennes vie et culture. Cela devrait être dur à la fois
pour eux, leur famille et la communauté. Je crois que les familles auraient
voulu transmettre la culture autochtone à leurs enfants. Sans pouvoir la
transmettre, cela a aussi aidé à briser les liens entre les communautés et les
familles.
Les
retombées d’aujourd’hui
Cette rupture des liens de famille et
communauté est encore visible aujourd’hui. Comme ces autochtones venant des
pensionnats ont été privés d’affections et souvent abusés, certains n’étaient
pas capables d’enlever leurs enfants correctement et la violence corporelle
qu’ils ont subie s’est reproduite dans leur propre famille envers leurs
enfants. De plus, la souffrance que certains autochtones ont subie les a menés
à boire ou prendre de la drogue.
Les liens de communauté ont été aussi brisés
quand le terrain traditionnel des autochtones a été remplacé par des réserves.
Là, le gouvernement a construit de petites maisons toutes semblables l’une à
l’autre et a donné aux autochtones un peu d’argent pour vivre. Mais, le
résultat est que les autochtones n’avaient plus besoin de pêcher, de chasser,
ni d’avoir plus d’éducation. Leur communauté, une fois pleine de vie, n’est pas
toujours la même.
Pourquoi
est-ce qu'il est important de ne pas oublier cette période sombre de l'histoire
canadienne? Est-il possible de partager cette information avec nos étudiants?
D’après moi, c’est très important de ne
jamais oublier cette période sombre pour qu’il n’arrive plus jamais. Aussi, il
est important que nous reconnaissions la souffrance subie par les autochtones
et que nous essayions d’avancer de cette période sombre en faisant tout le possible
pour aider ceux qui ont souffert et de favoriser le développement de la culture
autochtone au Canada. C’est tout à fait possible de partager cette information
avec nos étudiants bien qu’il soit triste. Selon moi, toute citoyenne a le
droit de savoir la vraie histoire du Canada.
Tuesday, October 1, 2013
Réflexions de semaine 4
Quel est le rôle de "territoire"
dans l'histoire d'un peuple? Que pensez-vous de la mentalité décrite par les
Katzie? Quel est l'effet d'être "dépaysé" sur une personne, une
famille, une communauté?
D’après moi, le territoire joue un rôle
très important dans l’histoire d’un peuple. Je crois que l’histoire d’un peuple
est façonnée par l’environnement dans lequel il réside. Le territoire fournit au
peuple les moyens de subsistance. Les arbres, les rivières, la flore et la
faune donnent au peuple les moyens de créer les abris et des vêtements et ils
nourrissent la communauté. Le territoire devient, donc, une partie du peuple.
Les façons de vivre, les traditions, les croyances, les connaissances du monde,
et les histoires du peuple sont créées à travers leurs interactions avec le
territoire.
Peut-être que le peuple Katzie a fait un lien
entre le territoire et le peuple. Le fait qu’ils croient que le peuple
appartient au territoire reflet ce lien ainsi qu’un respect du territoire.
Aussi, cette croyance nous montre l’importance de l’environnement et la vie
qu’il nous fournit. C’est un territoire à partager entre tous les êtres
vivants. Je pense qu’on peut apprendre beaucoup de leur mentalité envers le
territoire.
Si une personne, une famille ou une
communauté est dépaysée de son propre territoire, le résultat sera une perte de
leur culture. Selon moi, la culture (les chansons, les histoires, les façons de
vivre) fait une grande partie de l’identité d’un peuple. Par conséquent, une
personne, une famille ou une communauté qui perdent leur territoire auxquelles
ils appartiennent perdent aussi une partie d’eux-mêmes; leur identité.
Wednesday, September 25, 2013
Une évidence de présence autochtone - People Amongst the People
En cherchant une évidence de présence autochtone
sur l’internet, je suis tombé sur une photo d’un objet d’art de Susan Point,
une artiste des peuples salish de la côte. C’est un portail en cèdre qui est situé
au parc Stanley près de Brockton Point. C’est un portail d’architecture
traditionnel de ses peuples qui signifie « bienvenue » aux
territoires traditionnels des peuples salish et le travail d’art qu’on voit montre
l’histoire des Salish de la côte ainsi que leur culture moderne.[1]
Plus de recherches m’ont mené à des
informations très intéressantes. Cet objet d’art se situe près de l’ancien
village Xwáýxway des peuples salish.[2]
En fait, les peuples autochtones habitent ce terrain pendant plus de 3000
années![3]
Malheureusement, les peuples salish ont
été chassés de leur foyer pendant la fin des 19 siècles lors de l’installation
de la rue Stanley Park, et je trouve ça très triste.[4]
Je suis allée voir ce portail au parc de
Stanley pendant une soirée calme. Le portail était là parmi plusieurs de beaux mâts
totémiques et un autre portail. J’ai pris le temps de lire les histoires
derrière les mâts totémiques sur des plaques. Il n’avait pas de plaque pour
expliquer l’histoire du portail, mais j’ai lu une histoire de cet ancien
village de Xwáýxway sur une des autres plaques. Je crois qu’il
serait bon si tout le monde connaissait l’histoire des indigènes du parc
Stanley.
Moi, je trouve très surprenant que j’apprenne
cette histoire maintenant, et j’habite dans la région de Vancouver depuis 34
ans! Je pense qu’on n’a pas beaucoup parlé des autochtones à l’école pendant
mon enfance ni mon adolescence. D’après moi, il est important de connaître
notre propre histoire de la Colombie-Britannique et de reconnaître le fait que
les peuples autochtones ont fait une grande partie de notre histoire. J’espère
apprendre plus sur cette histoire ainsi qu'en parler à mes étudiants.
[1] People Amongst the People, City
of Vancouver Public Art Registry, N.p., n.d., Web, septembre 2013.
[2],3,4Matthews,
J. S., Early Vancouver, Volume 2. Narrative of Pioneers of Vancouver, BC. City
of Vancouver Archives. 2011. Web, septembre 2013.
Thursday, September 19, 2013
Mes réflections sur les savoirs indigènes et sur l'éducation
Ce que je comprends par l'idée de savoirs traditionnels indigènes (STA)
Je pense que les STA sont un ensemble des croyances, des traditions, des histoires, et des modes de vide qui sont liées aux ressources de la nature environnante et qui sont transmises d’une génération à l’autre par les aînés.
Les principales caractéristique d'un apprentissage indigène - comment les intégrer dans la salle de classe? Y a-t ‘il des caractéristiques qui seront difficile à intégrer?
Quand j’ai lu ces sept principales
caractéristiques, j’ai tout de suite pensé que certains points me rappelaient à
ce qu’on est en train d’apprendre dans nos cours ; l’apprentissage
collaboratif et l’interaction sociale. L’apprentissage collectif peut s’agir de
deux apprenants qui se collabore afin d’apprendre ou résoudre un problème.
L’interaction sociale (avec les camarades, la famille, la communauté) joue un
rôle fondamentale dans l’apprentissage. Ces points que j’ai appris dans mes
cours sont très pareilles au caractéristique de « L’apprentissage est une
activité collective » où la communauté fait partie de l’apprentissage d’un
individu. Donc, cette une caractéristique qu’on peut intégrer dans la salle de
classe et aussi une bonne pratique pédagogique! La dimension spirituelle est
peut-être plus difficile à intégrer à cause du fait qu’il existe plusieurs
religions et croyances. Cependant, les élèves peuvent bénéficier d’une leçon
qui porte sur le fait de respecter les autres et leurs croyances. Je crois que
les deuxième et troisième caractéristiques sont également des points que je
pourrais intégrer dans une leçon. Par exemple, l’idée que l’apprentissage se
poursuit tout au long de la vie, d’après moi, c’est importante. Moi, j’adore
apprendre et j’espère inspirer mes élèves à vouloir apprendre tout au long de
leur vie. La première caractéristique porte sur l’apprentissage holistique;
l’importance des relations étroites entre toutes formes de vies et le
développement émotionnel, physique, spirituel et intellectuel de l’individu.
D’après moi, garder une connexion avec la nature c’est importante,
particulièrement avec la crise environnementale qui vit notre époque. À propos
du développement holistique de l’individu, je crois que ça joue un rôle
important dans la classe. La vraie question est comment l’intégrer. Une idée
pour intégrer un apprentissage holistique lié à la nature, est d’intégrer la
science de la nature et l’écosystème avec les êtres humains. Je pourrais poser
la question « Qu’est-ce que c’est le rôle des êtres humains et l’écosystème?» et faire un lien entre la
question et la vie traditionnelle des autochtones. Pour les autres
caractéristiques, il faut en réfléchir encore.
Les sources riches des savoirs traditionnels indigènes - Quelle source m'intéresse le plus et comment la reconnaissance des STA dans la salle de classe peut bénéficier les autochtones et non autochtones?
Je m’intéresse le plus à la source « Apprendre du territoire et apprendre à le découvrir » parce que la nature et le territoire a beaucoup à nous enseigner et ça ne s’agit pas seulement de la science. Selon moi, le territoire où nous habitons fait une grande partie dans notre vie. On ne peut pas vivre sans la Terre. Le territoire nous donne tous ce qu’il nous faut pour survivre, et je crois qu’il faut respecter ce fait et voir le territoire comme un écosystème duquel nous faisons partie.
Si nous reconnaissons les STA dans la salle
de classe, les autochtones ne bénéficieront pas seulement de l'apprentissage de
leur propre culture, mais aussi du fait qu'on reconnait leur propre culture,
leurs modes de vie. La reconnaissance de les STA veut dire que ce sont des
savoirs importants et respectés. Ça peut encourager les autochtones de partager
avec nous leurs savoirs et, donc, favoriser l’épanouissement de leur culture.
Les non-autochtones pourraient apprendre à respecter la culture des
autochtones, et celles des autres. Toutefois, je vois quelque chose plus grande
ici. Peut-être que le mélange de deux façons de voir le monde (indigène et
occidentale) peut créer une nouvelle façon de penser et de voir le monde qui
est plus ouverte, plus compréhensif avec d’autres gens et a un respect pour la
terre et la vie non-humain.
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