Friday, December 6, 2013

Semaine 12- Famille et Commumauté


Comment peut-on connecter et travailler respectueusement avec les communautés autochtones?
Un bon lieu de départ sera de trouver un agent de liaison dans votre école ou d’autres personnes-ressources dans la collectivité autochtone qui peut vous aider à connecter avec les aînés et la communauté autochtone. Cette personne peut aussi vous aider à connaître les protocoles précis à suivre lorsque vous communiquez avec ou visitez un aîné ou une communauté. C'est une étape importante parce que chaque communauté autochtone a sa propre culture et sa tradition qui se reflètent dans leurs protocoles. Selon « Nos mots, nos façons » (2006), les protocoles sont des codes d’étiquette qui décrivent le comportement approprié et respectueux à adopter ainsi que les modes de communication lorsqu’il s’agit de travailler avec les collectivités autochtones ou de les visiter » (71). Il est important de suivre ces protocoles parce que cela montre du respect pour les coutumes des communautés autochtones.
Références
Alberta Education. (2006). Nos mots, nos façons : Enseigner aux apprenants des Premières nations, des Métis et des Inuits. Consulté de http://education.alberta.ca/media/600422/chap4.pdf

 
 

Wednesday, December 4, 2013

Semaine 11 - La visite de Diane Jubinville

Un des objectifs de la leçon de Diane que j’ai trouvé très intéressant était l’importance du cercle chez beaucoup des cultures autochtones. J’ai appris aussi que le cercle est utilisé de différentes manières telles qu’un cercle d’appréciation, de partage ou de guérison.

Elle nous a donné l’opportunité de participer dans une activité de cercle de partage où l'on a partagé notre héritage. À travers cette activité, j’ai pu voir et sentir l’importance de la culture et l’héritage pour tout le monde. D’après moi, c’est une excellente activité pour montrer comment la culture est liée à l’identité et c’est aussi une façon de connaitre vos camarades de classe. J’aimerais bien l’utiliser dans ma salle de classe.

Sunday, December 1, 2013

Semaine 10

Quelle est l'importance des langues indigènes. Quelle est sa valeur pour les Premiers peuples? Quelle est sa valeur pour la société canadienne?

Je crois fortement au pouvoir de la diversité dans notre monde. La biodiversité des écosystèmes est ce qui rend le monde tellement beau. Sans la biodiversité, le monde serait plat et sans couleur, et inintéressant. La biodiversité est indispensable à notre survie. Je vois la diversité des langues du monde de façon très similaire. Les façons de penser, les perspectives sont gravées dans la langue. Je crois que dans notre monde, il est très important d’avoir de différentes façons de voir le monde. Nous savons très bien que quatre yeux voient plus que deux. Pour un peuple tel que les autochtones, une langue n’est pas seulement des mots qui ne donnent un sens à une phrase ni seulement un mode de communication. La langue est intimement liée à la culture et l’identité et elle unit les locuteurs d’une communauté. À travers la langue, un peuple peut exprimer leurs espoirs, leurs rêves, et leurs histoires. Donc, la langue est tellement importante à la survie de la culture et l’identité des peuples autochtones au Canada. Les langues de ces peuples font aussi une grande partie de l’histoire du Canada et de sa diversité linguistique. Je crois que parmi les différences entre les langues et les cultures du Canada, nous pouvons trouver des similarités qui nous aideront à sentir unies comme société. Nous pouvons même apprendre de nos différences afin de créer un monde meilleur, particulièrement dans le domaine de la protection de l’environnement.

Un totem à la lisière de False Creek

Semaine 9

Est-ce que vous pensez que la tradition orale occupe la même importance dans les communautés non autochtones? Pourquoi, pourquoi pas?

Je pense que la tradition orale n’occupe pas la même importance dans les communautés non autochtones parce que la culture des non autochtones, telle que la culture occidentale, s’est concentrée sur la transmission des histoires et de communication à travers l’écrit ou d’autres technologies. Je crois que cette différence est liée au fait que la tradition orale est la façon dont les autochtones transmettent leur culture, leurs connaissances et leurs histoires à travers les générations. Donc, la tradition orale occupe une place importante dans l’identité autochtone. Les non autochtones mettent en valeur plutôt la transmission des histoires et de connaissances par l’écriture.

Comment peut-on utiliser les récits de création en classe sans démontrer un manque de respect, mais en même temps sans privilégier une religion par-dessus une autre?

Tout d’abord, je crois qu’il est important de démonter aux élèves que les histoires de création diffèrent selon différentes cultures et qu’il est important de respecter ces différentes perspectives. Par exemple, si une classe a une discussion des similarités et des différences entre les différentes croyances de créations, l’enseignant peut veiller à ce que toutes les perspectives soient respectées pendant la discussion. De plus, la discussion peut être axée sur le rôle important que ces récits jouent dans la culture autochtone au lieu de faire des comparaisons des croyances. Quand on utilise les récits de création autochtones dans la salle de classe, il faut être sûr que toute l’information de ces récits provient d’une source sûre.
Comment pensez-vous que l’environnement a aidé à influencer les éléments essentiels de chaque récit des origines?

Comme expliquée dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », chaque Première nation a des récits de création très liée à l’environnement où ils habitent. Je pense qu’une des raisons pour laquelle l’environnement a aidé à influencer les éléments essentiels des récits des origines est parce que les autochtones tiennent l’environnement au cœur, ils le respectent fortement, et ils le passent d’abord tout. Je pense aussi que les autochtones savaient très bien l’importance de l’équilibre dans l’écosystème et l’importance de l’interaction entre l’environnement et tous les êtres vivants.

Comment l'influence des médias affecte-t-elle la transmission de cette culture orale? Est-ce que c'est un atout ou un problème?

D’après moi, l’influence des médias est à la fois un atout et un problème. Dans « Perspectives autochtones : La tradition orale », on apprend que  « [L]es enseignements oraux constituent une expérience très sociale…(et)…la tradition orale renforce les relations interpersonnelles…» (p. 13). Donc, d’un côté, je pense que si on remplace la tradition orale par les formes des médias en enregistrant les récits sur les vidéos ou CD ou même en les écrivant dans un livre, on perd beaucoup de cette expérience sociale et de cette façon de renforcer les relations entre les membres d’une communauté autochtone. De plus, « les communications orales spécifiques nécessitaient une activité particulière pour en transmettre toute la signification » (Les perspectives autochtones : La tradition orale, 2004, p. 15). Ici, on voit le rôle important que la terre et l’environnement jouent dans la tradition orale et les problèmes que posent les médias s’il ne peut pas transmettre les sons, les odeurs et l’atmosphère de l’environnement. Par contre, les médias donnent l’opportunité de garder et de protéger des récits racontés par moyen de la tradition orale. Si on perd tout aîné autochtone qui connait les récits sans prendre l’occasion d’enregistrer les récits, on va les perdre pour toujours.

Références

Extrait du manuel : Aboriginal Studies 10. Perspectives autochtones : La tradition orale. Consulté de http://www.learnalberta.ca/content/esbi/pdf/aboriginalperspectivestheoraltradition_bi.pdf.

Monday, November 18, 2013

Projet 3 – Exploration de nouveautés en éducation autochtone


Ressource : le site web, Four Directions Teachings
Langue : Les vidéos ‘flash’ sont en anglais avec sous-titres en français. Les plans de leçons sont disponibles en français et en Anglais.

J’ai choisi cette ressource parce qu’elle peut m’aider à mieux connaître la culture, les connaissances et la tradition des certaines nations autochtones. Je crois qu’en tant qu’éducatrice, il est important d’avoir des connaissances des savoirs autochtones afin d’être capable de les enseigner et de les intégrer dans la salle de classe.

Cette ressource me donne aussi accès à beaucoup de plans de leçons liées à l’information sur le site web.
Description du site web
Le site web interactif de « Four Directions Teachings » enseigne les connaissances et les philosophies autochtones de cinq différentes Premières nations à travers la tradition orale des anciens ou enseignants traditionnels. Les cinq Premières nations sont les Mi’kmaq, Mohawks ou Hodenosaunee, les Ojibwés ou Anishnabés, les Cris ou Nehiyawak, et les Pieds-Noirs Pikani.

Le but de ce projet est de créer un site web engageant pour découvrir les connaissances et les philosophies autochtones et de fournir une ressource aux éducateurs. Plusieurs aînés autochtones et enseignants traditionnels ont partagé leurs connaissances sur ce site web. Un Comité-conseil national de peuples autochtones, qui s’occupe de « promouvoir et de protéger la connaissance autochtone », a été conçu pour assurer que le site web « soit réalisé suivant une approche communautaire, respectueux et responsable » (fourdirectionsteachings.com). Pendant l’introduction au site web, le narrateur explique que « les connaissances [des nations autochtones] peuvent nous aider à faire face à des questions pressantes » (introduction, fourdirectionsteachings).
Cette ressource offre des courtes vidéos en Flash qui enseigne plusieurs aspects de la culture et le mode de vie de ces cinq premières nations. Après une courte vidéo d’introduction, le site web vous mène à cinq cercles, chacun représentant une des Premières nations. Vous pouvez cliquer sur un cercle pour apprendre les savoirs d’une des nations autochtones représentées.

 
 
Les bénéfices du site web www.fourdirectionsteachings.com et le rôle des perspectives autochtones

Ce site web aide les éducateurs à apprendre les savoirs autochtones et sa place dans le monde et enseigner ses informations aux élèves. Je crois que nous pouvons beaucoup apprendre des savoirs autochtones. Nous faisons face, actuellement, aux enjeux environnementaux tels que les changements climatiques, la pollution des eaux et de la terre et la destruction des forêts. Je crois que les savoirs et perspectives autochtones nous aideront à aborder ces enjeux parce que les premières nations autochtones représentées dans le site web, y compris d’autres, ont une attitude de respect envers la nature et ils la perçoivent de manière égalitaire. Selon les nations autochtones Mi’kmaq, Mohawks, Ojibwés, Cris, et Pieds-Noirs Pikani, elles comprennent que « tout est lié, dans l’univers, que l’existence sous toutes ses formes mérite le respect » (fourdirectionsteachings.com).


Ce site web aide aussi à promouvoir la valeur des savoirs autochtones et à favoriser un sentiment de fierté chez les jeunes autochtones à l’égard de leur propre culture et identité. L’intégration des savoirs autochtones fournit par ce site web dans une salle de classe peut aider les autochtones à se sentir plus valorisé et peut aider les non-autochtones à mieux comprendre les histoires, la culture, et l’identité des autochtones. Cela pourrait favoriser le respect non seulement envers les autochtones, mais également envers d’autres cultures.

Donc, le rôle des perspectives autochtones dans ce site web est de promouvoir leurs intégrations dans la salle de classe et d’éduquer les enseignant(e)s et le public. Cependant, le rôle est également de bien représenter la culture, le mode de vie, les traditions, et l’histoire des autochtones. Il est possible que les non autochtones aient une perception erronée des autochtones. Il est, donc, important de changer cette perception en intégrant les perspectives des autochtones dans l’enseignement. Selon, Intégration des perspectives autochtones dans les programmes d’études (2003) :

[p]our corriger les préjugés historiques et sociaux, il est nécessaire d’intégrer davantage les perspectives autochtones dans les programmes d’études existants et à venir. Il revient aux écoles de veiller à ce que ces perspectives soient présentées à l’ensemble des élèves avec justesse et exactitude. (p. 1)

Quels défis est-ce que je vois avec cette ressource?
Un défi de cette ressource est que la narration des vidéos est seulement disponible en anglais avec les sous-titres en français. Il va falloir, donc, que l’enseignant(e) lise les sous-titres en français pendant les vidéos ou avant les vidéos.

Comment puis-je l'utiliser dans mon enseignement?
Je peux intégrer plusieurs enseignements autochtones dans le curriculum. Par exemple, dans un plan de leçon des enseignements des Ojibwés pour les 7 e à 9e année, les objectifs d’apprentissage sont liés aux sciences naturelles telles que les écosystèmes; les écosystèmes font partie du curriculum de la 7e année. Dans ce plan de leçon, les Ojibwés parlent de l’importance des éléments de la nature et du fait qu’ils sont très liés à la nature. Un sujet de discussion offert dans cette leçon dont j’aimerais discuter avec mes élèves est « le point de vue différent sur l’importance de la nature… » que la société maintient (Activités d’apprentissage-Les Quatre Points Cardinaux, 2012).

Références
Éducation et Jeunesse Manitoba. (2003). Intégration des perspectives autochtones dans les programmes d’études : Ouvrage de référence pour les concepteurs de programmes d’études, les enseignants et les administrateurs. Consulté de http://www.edu.gov.mb.ca/m12/frpub/pol/persp/
Four directions teachings. (2012). Activités d’apprentissage – Les quatre points cardinaux. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/fr/cree_intermediate.pdf
Four directions teachings. Diagramme pour les enseignements Cris. [image]. (2012). Consulté le 17 novembre 2013 de http://www.fourdirectionsteachings.com/
Four directions teachings.com. (2012).  Les transcriptions pour Four directions teachings.com. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/fr/transcripts.html
Four directions teachings. (2012). Introduction. Consulté de http://www.fourdirectionsteachings.com/
Fourdirections teachings. [image]. (2012). Consulté le 17 novembre 2013 de http://www.fourdirectionsteachings.com/

Thursday, November 14, 2013


Semaine 08 – Un plan de leçon qui incorpore un aspect autochtone
Le plan de leçon présente l’histoire des pensionnats au Canada aux élèves de 6e et 7e année. Cette leçon comprend une discussion en classe (ou petits groupes) et une histoire racontée par un(e) aîné(e). Cette leçon fait partie des arts langagiers anglais du programme d’immersion française, mais elle pourrait aussi faire partie des sciences sociales. Les sujets abordés sont la vie des autochtones avant et après l’arrivée des colons, la culture et l’identité, l’impact des pensionnats sur la culture, la langue et l’identité des autochtones et leurs communautés, l’importance d’apprendre l’histoire des pensionnats et la tradition orale des autochtones. Il faut peut-être deux jours pour la leçon.

Comment enseigner l’histoire des pensionnats

L’enseignant(e) commence la leçon avec une introduction de l’histoire des autochtones jusqu’à présent. Les élèves ont déjà au moins une connaissance de base de l’histoire des autochtones au Canada. L’enseignant(e) pose des questions aux élèves telles que « Qu’est-ce que vous savez de l’histoire des autochtones au Canada? » et « Quelle était la mode de vie et la culture des autochtones avant l’arrivée des colons? ». L’enseignant(e) présente des photos qui illustrent la mode de vie et la culture des autochtones et l’effet des pensionnats sur cette culture et ce mode de vie et l’identité des autochtones. Par exemple, un enfant qui est allé à un pensionnat a dû porter des vêtements européens et apprendre d’une façon différente (la culture occidentale).

Ensuite, l’enseignant(e) lance une discussion en classe (ou en petits groupes) sur les photos et sur des questions telles que « Quel était l’impact des pensionnats sur les autochtones, leurs familles, et leurs communautés? ». Pour la discussion, l’enseignant(e) dispose les pupitres en cercle, ce qui ajoute un autre élément autochtone. D’après « Nos Mots, Nos Façons », « Le cercle est une forme familière et sacrée dans de nombreuses cultures autochtones » (Alberta Education, 2006, p. 41) et l’enseignant(e) peut expliquer cette idée à la classe.

Après la discussion, l’enseignant(e) invite un(e) aîné(e) de la communauté autochtone pour partager une histoire des pensionnats aux élèves et une explication de la tradition orale des autochtones. Pendant cette activité, l’enseignant(e) explique aux élèves l’importance de bien écouter et de respecter celui qui parle. L’enseignant(e) donne un travail écrit aux élèves pour montrer ce qu’ils ont appris pendant la leçon (par moyen d’un dessin, d’une bande dessinée ou d’une réflexion). Pour continuer l’apprentissage de l’histoire des pensionnats, l’enseignant(e) peut lire un roman qui porte sur l’histoire des pensionnats. Deux possibles à utiliser pendant le cours des arts langagiers anglais sont « Goodbye Buffalo Bay » ou « My Name is Seepeetza ».
L'évaluation des élèves

L’enseignant(e) évalue la participation aux discussions, les habiletés d’écoute et le respect envers l’aîné(e) qui raconte une histoire et ceux qui donnent une réponse aux discussions. Il ou elle évalue la compréhension de l’histoire des pensionnats et leurs effets sur la culture et l’identité des autochtones à travers la qualité de travail des dessins ou des réflexions.

Références

Alberta Education. (2006). Nos mots, nos façons : Enseigner aux apprenants des Premières nations, des Métis et des Inuits. Consulté de http://education.alberta.ca/media/600418/chap3.pdf

Des liens utiles pour l’enseignement de l’histoire des pensionnats, les traditions sur le cercle, et d’autres éléments autochtones.


http://www.sd23.bc.ca/ProgramsServices/AboriginalEducation/CurriculumResources/CRK-7/Documents/Shi-Shi-Etko.pdf


http://www.fnesc.ca - une liste des ressources littéraires en anglais

Monday, November 11, 2013

Kathia Rock, chanteuse de country-folk rock innu


Je voudrais partager avec mes étudiants une chanson de Kathia Rock qui s’appelle «Quand le jour se lève ». Elle est une chanteuse innue de la communauté de l’Uashat-Maliotenam qui se situe dans la Côte-Nord de Québec. Sa chanson parle de sa culture et de son identité autochtone et québécoise dont elle est très fière. Son style de musique, qui inclut l’utilisation d’un tambour sacré innu, intègre la musique contemporaine ainsi que la musique de ses ancêtres. Elle a chanté à plusieurs festivals au Canada et en Europe.

Kathia Rock a toujours voulu apprendre les arts et les arts de la scène. Elle est allée à Montréal à 14 ans où elle a étudié les arts tels que la musique, les multimédias, et le graphisme. Elle écrit ses propres chansons en innu ou d’une parie en innu, sa langue maternelle. Bien qu’elle comprenne sa langue, elle a dû la réapprendre avec l’aide d’un jeune innu qu’elle a connu à Montréal et qui ne parlait que la langue innue. Cela l’a aidé à composer ces chansons en innu.

Cliquer ici pour écouter les autres chansons de Kathia Rock!

Je peux utiliser cette chanson dans les études des sciences humaines ou les arts langagiers aux élèves de 4e à 7e années. Une leçon peut aborder l’idée de l’importance de l’identité et la culture chez les autochtones. Une leçon peut aussi intégrer l’histoire des pensionnats et l’effet des pensionnats sur l’identité des certains autochtones.

Références

Gill, P. (2013). Kathia Rock – De Mani-Utenam à Montréal. (2009-2013). Consulté de http://www.premieresnations.ca/articles.php?aid=89
Rock, K. Biographie. (2012-2013). Consulté de http://www.musiquenomade.com/#!/kathia-rock
Société de communication Atikamekw-Montagnais. (2010). Kathia Rock. Consulté de http://www.socam.net/katiarock.html

Sunday, October 27, 2013

Mes réflexions de semaine 6

Juste avant de commencer la visite de l'exposition « Witnesses » la galerie Belkin, j’ai lu un extrait d’un témoignage d’un survivant des pensionnats. Cet homme y a vécu une mauvaise expérience. Le jour où il était pris de sa maison par un agent de police et cet agent l'avait mis dans une voiture, il ne savait pas ce qui se passait. Sa mère et lui criaient. Il a tenté de s’échapper de la voiture, mais il ne pouvait pas. Au pensionnat, il a subi des abus, il a été maltraité, et il était forcé d’abandonner sa langue maternelle et son identité. L’histoire m’a laissé un sentiment de tristesse et frustration. C'est une histoire qui n’aurait jamais dû se passer.

Ce témoignage d’un survivant était très lié au film « Savage » que j’ai vu à la galerie Belkin. Ce film montre la tristesse qu’une mère autochtone a éprouvée quand sa fille a été amenée au pensionnat. C’était une façon très différente d’apprendre les histoires des pensionnats à travers l’art et je l’ai trouvé très intéressant et enrichissant. Cet apprentissage à travers l’art continue dans une autre salle où j’ai trouvé une représentation d’une salle de classe dans un pensionnat. Cette œuvre d’art, avec des pommes qui pourrissent sur des chaises qui étaient attachées les unes les autres avec la corde, donnait l’impression d’une salle de classe très sombre, triste et sans vie. Après avoir vu cette œuvre, je pouvais mieux comprendre les difficultés que les survivants autochtones ont fait face pendant leurs années dans un pensionnat.

Lorsque je suis entrée dans la salle des totems au Musée d’anthropologie, j’avais l’impression d’être dans un monde très différent avec une culture et mode de vie très vibrant et florissant. Je me demande comment le Canada serait différent si les colons européens n’avaient pas essayé d’enlever la culture des enfants autochtones ou s’ils n’avaient pas pris tellement de terrain des autochtones. Combien de culture est-ce que notre pays a perdue à cause des pensionnats? J’ai fait un tour de l’exposition O’Brien et là, j’ai vu beaucoup de photos des anciens  élèves qui sont allés aux pensionnats. Ce qui m’avait frappé le plus était des excuses de l'Église unie et l'Église catholique écrites sur un mur. Ils s’étaient excusés du surpeuplement des élèves dans les écoles qui a été la cause de l’éruption de la tuberculose et du fait que les personnes qui s’occupaient des élèves ne les chérissaient pas. C’était triste d’apprendre que les élèves autochtones vivaient dans des conditions si déplorables. Mais, je crois que ces excuses vont aider à la guérison des anciens élèves autochtones. C’est certainement un grand pas en avant.

Sunday, October 20, 2013

Réflexions de semaine 5


La vie avant et après l’arrivée des colons

La vie avant l’arrivée des colons était tellement différente de celle qu’ils vivent de nos jours. À cette époque, les Algonquins vivaient tranquillement en clans sur un grand territoire dans la forêt boréale. Ils habitaient tout le nord de Montréal et d’Ottawa, le long de la grande rivière qui sépare le Québec de l’Ontario. La terre les nourrit, les logeait et les vêtait. Là, ils connaissaient bien la terre pour faire la chasse et ils utilisaient les rivières et les lacs pour se déplacer.

Lorsque les colons sont arrivés, la vie des Algonquins serait bouleversée. Au début, les Algonquins faisaient le commerce de fourrures avec les Français et les Iroquois avec les Anglais. Ce commerce mène à l’arrivée de beaucoup plus d’Anglais et français qui battent pendant 100 ans pour le contrôle du commerce des fourrures. Ensuite, les Anglais commencent à peupler le territoire des Indiens, et la perte de leur territoire commence à grands pas. Depuis ce temps-là, les Français ont pris le contrôle sur beaucoup de leur territoire et, sans les comprendre ce qui se passait, les Français ont pris le contrôle même sur les Indiens eux-mêmes avec la mise en place de la Loi sur les sauvages en 1875, maintenant appelé la Loi sur les Indiens. Les Indiens ne savaient pas que leur ancien territoire est devenu le nouveau pays du Canada et que cette loi ne leur accordait aucun droit. Un nouveau gouvernement contrôle maintenant les Algonquins et mène à la perte de leur culture et leur terre. Le gouvernement avait établi pour les Indiens, deux petites pièces de terrain, appelé des réserves, qui s'étaient situées à Maniwaki, et un au grand lac de Timiskaming. Le gouvernement a aussi sorti les Algonquins de la forêt pour qu’ils puissent prendre les enfants et les mettre dans des pensionnats pendant la majorité de l’année. Il avait pour but d’assimiler les Indiens à la vie des Européens, mais la réalité c’était qu’ils voulaient chasser l’indien d’eux-mêmes. Les pensionnats, tels que celui de la ville d’Amos, ont fait beaucoup mal aux Algonquins. Dans les pensionnats, ils étaient empêchés de parler leur langue maternelle et pratiquer leur religion. Ils ont également subi beaucoup d’abus. Actuellement, ils n’ont que ces petites parties de territoire sur des réserves où la vie n’est pas toujours bonne. Ceux qu’ils veulent faire de la chasse ne peuvent pas parce qu’ils n’ont pas assez de terrain. Sur une réserve au Québec, une grande partie (80-85 %) des jeunes reçoivent du soutien du gouvernement et le taux de suicide chez les jeunes est beaucoup plus élevé qu’ailleurs.

Le ‘pourquoi’ du pensionnat d’Amos selon le gouvernement et les Algonquins

Dans les vieux vidéos qu’on voit dans le documentaire le « pourquoi » de mettre les enfants indiens dans le pensionnat d’Amos était pour les aider parce que la construction de voies a bouleversé leur vie traditionnelle et ils ont été privé de leur mode traditionnel à gagner la vie (la chasse). Donc pour mieux s’adapter à leur nouvelle vie, ils ont dû aller aux pensionnats. Cependant, quand le gouvernement a fait sortir les Algonquins de leurs villages, les Algonquins ne savaient pas ce qui se passait. Les Algonquins ne savaient pas du tout la raison pour laquelle ils ont été tirés de leurs villages ni la raison pour laquelle ils sont allés au pensionnat. Le pensionnat a, en effet, affecté négativement les villages et les enfants. Le pensionnat ne les a pas vraiment aidés pour leur « nouvelle vie ». Les Algonquins n’ont pas non plus bien « assimilé » à la vie des blancs, mais, au lieu de cela, ils ont perdu beaucoup de leur culture et leur vie traditionnelle. Il me semble que les Algonquins n’avaient pas besoin de s’assimiler à la vie des blancs. Si les Français n’avaient jamais volé ni détruit leur territoire, les Algonquins vivraient bien et en se respectant mutuellement, les Français et les Algonquins auraient pu partager le territoire d’une manière équitable.

Une rupture des liens de communauté et de famille

La culture et la langue font une grande partie des liens de famille et de communauté. Quand les enfants autochtones sont allés aux pensionnats, ces liens ont été brisés parce que beaucoup d’entre eux ont perdu leur culture, leur langue, le mode de vie traditionnel de leur famille et leur propre identité comme Indien. Le but du gouvernement à cette époque était de les assimiler au mode de vie des blancs. Les petits autochtones étaient empêchés d’être en contact avec leurs parents et leur communauté. Les enseignants et d’autres gens impliqués dans les pensionnats essayaient d’enlever leur langue, culture et croyances (religion) autochtones pour celle des Européens. Je crois qu’au retour à leur communauté, certains enfants ne connaissaient plus ou pas beaucoup leur anciennes vie et culture. Cela devrait être dur à la fois pour eux, leur famille et la communauté. Je crois que les familles auraient voulu transmettre la culture autochtone à leurs enfants. Sans pouvoir la transmettre, cela a aussi aidé à briser les liens entre les communautés et les familles.

Les retombées d’aujourd’hui

Cette rupture des liens de famille et communauté est encore visible aujourd’hui. Comme ces autochtones venant des pensionnats ont été privés d’affections et souvent abusés, certains n’étaient pas capables d’enlever leurs enfants correctement et la violence corporelle qu’ils ont subie s’est reproduite dans leur propre famille envers leurs enfants. De plus, la souffrance que certains autochtones ont subie les a menés à boire ou prendre de la drogue.

Les liens de communauté ont été aussi brisés quand le terrain traditionnel des autochtones a été remplacé par des réserves. Là, le gouvernement a construit de petites maisons toutes semblables l’une à l’autre et a donné aux autochtones un peu d’argent pour vivre. Mais, le résultat est que les autochtones n’avaient plus besoin de pêcher, de chasser, ni d’avoir plus d’éducation. Leur communauté, une fois pleine de vie, n’est pas toujours la même.

Pourquoi est-ce qu'il est important de ne pas oublier cette période sombre de l'histoire canadienne? Est-il possible de partager cette information avec nos étudiants?

D’après moi, c’est très important de ne jamais oublier cette période sombre pour qu’il n’arrive plus jamais. Aussi, il est important que nous reconnaissions la souffrance subie par les autochtones et que nous essayions d’avancer de cette période sombre en faisant tout le possible pour aider ceux qui ont souffert et de favoriser le développement de la culture autochtone au Canada. C’est tout à fait possible de partager cette information avec nos étudiants bien qu’il soit triste. Selon moi, toute citoyenne a le droit de savoir la vraie histoire du Canada.

 

 

Tuesday, October 1, 2013


Réflexions de semaine 4

Quel est le rôle de "territoire" dans l'histoire d'un peuple? Que pensez-vous de la mentalité décrite par les Katzie? Quel est l'effet d'être "dépaysé" sur une personne, une famille, une communauté?

D’après moi, le territoire joue un rôle très important dans l’histoire d’un peuple. Je crois que l’histoire d’un peuple est façonnée par l’environnement dans lequel il réside. Le territoire fournit au peuple les moyens de subsistance. Les arbres, les rivières, la flore et la faune donnent au peuple les moyens de créer les abris et des vêtements et ils nourrissent la communauté. Le territoire devient, donc, une partie du peuple. Les façons de vivre, les traditions, les croyances, les connaissances du monde, et les histoires du peuple sont créées à travers leurs interactions avec le territoire.

Peut-être que le peuple Katzie a fait un lien entre le territoire et le peuple. Le fait qu’ils croient que le peuple appartient au territoire reflet ce lien ainsi qu’un respect du territoire. Aussi, cette croyance nous montre l’importance de l’environnement et la vie qu’il nous fournit. C’est un territoire à partager entre tous les êtres vivants. Je pense qu’on peut apprendre beaucoup de leur mentalité envers le territoire.

Si une personne, une famille ou une communauté est dépaysée de son propre territoire, le résultat sera une perte de leur culture. Selon moi, la culture (les chansons, les histoires, les façons de vivre) fait une grande partie de l’identité d’un peuple. Par conséquent, une personne, une famille ou une communauté qui perdent leur territoire auxquelles ils appartiennent perdent aussi une partie d’eux-mêmes; leur identité.

Wednesday, September 25, 2013

Une évidence de présence autochtone - People Amongst the People


 
En cherchant une évidence de présence autochtone sur l’internet, je suis tombé sur une photo d’un objet d’art de Susan Point, une artiste des peuples salish de la côte. C’est un portail en cèdre qui est situé au parc Stanley près de Brockton Point. C’est un portail d’architecture traditionnel de ses peuples qui signifie « bienvenue » aux territoires traditionnels des peuples salish et le travail d’art qu’on voit montre l’histoire des Salish de la côte ainsi que leur culture moderne.[1]

Plus de recherches m’ont mené à des informations très intéressantes. Cet objet d’art se situe près de l’ancien village Xwáýxway des peuples salish.[2] En fait, les peuples autochtones habitent ce terrain pendant plus de 3000 années![3]  Malheureusement, les peuples salish ont été chassés de leur foyer pendant la fin des 19 siècles lors de l’installation de la rue Stanley Park, et je trouve ça très triste.[4]

Je suis allée voir ce portail au parc de Stanley pendant une soirée calme. Le portail était là parmi plusieurs de beaux mâts totémiques et un autre portail. J’ai pris le temps de lire les histoires derrière les mâts totémiques sur des plaques. Il n’avait pas de plaque pour expliquer l’histoire du portail, mais j’ai lu une histoire de cet ancien village de Xwáýxway sur une des autres plaques. Je crois qu’il serait bon si tout le monde connaissait l’histoire des indigènes du parc Stanley.
Moi, je trouve très surprenant que j’apprenne cette histoire maintenant, et j’habite dans la région de Vancouver depuis 34 ans! Je pense qu’on n’a pas beaucoup parlé des autochtones à l’école pendant mon enfance ni mon adolescence. D’après moi, il est important de connaître notre propre histoire de la Colombie-Britannique et de reconnaître le fait que les peuples autochtones ont fait une grande partie de notre histoire. J’espère apprendre plus sur cette histoire ainsi qu'en parler à mes étudiants.


[1] People Amongst the People, City of Vancouver Public Art Registry, N.p., n.d., Web, septembre 2013.
[2],3,4Matthews, J. S., Early Vancouver, Volume 2. Narrative of Pioneers of Vancouver, BC. City of Vancouver Archives. 2011. Web, septembre 2013.
 
 

Thursday, September 19, 2013

Mes réflections sur les savoirs indigènes et sur l'éducation


Ce que je comprends par l'idée de savoirs traditionnels indigènes (STA)

Je pense que les STA sont un ensemble des croyances, des traditions, des histoires, et des modes de vide qui sont liées aux ressources de la nature environnante et qui sont transmises d’une génération à l’autre par les aînés.

Les principales caractéristique d'un apprentissage indigène - comment les intégrer dans la salle de classe? Y a-t ‘il des caractéristiques qui seront difficile à intégrer?

Quand j’ai lu ces sept principales caractéristiques, j’ai tout de suite pensé que certains points me rappelaient à ce qu’on est en train d’apprendre dans nos cours ; l’apprentissage collaboratif et l’interaction sociale. L’apprentissage collectif peut s’agir de deux apprenants qui se collabore afin d’apprendre ou résoudre un problème. L’interaction sociale (avec les camarades, la famille, la communauté) joue un rôle fondamentale dans l’apprentissage. Ces points que j’ai appris dans mes cours sont très pareilles au caractéristique de « L’apprentissage est une activité collective » où la communauté fait partie de l’apprentissage d’un individu. Donc, cette une caractéristique qu’on peut intégrer dans la salle de classe et aussi une bonne pratique pédagogique! La dimension spirituelle est peut-être plus difficile à intégrer à cause du fait qu’il existe plusieurs religions et croyances. Cependant, les élèves peuvent bénéficier d’une leçon qui porte sur le fait de respecter les autres et leurs croyances. Je crois que les deuxième et troisième caractéristiques sont également des points que je pourrais intégrer dans une leçon. Par exemple, l’idée que l’apprentissage se poursuit tout au long de la vie, d’après moi, c’est importante. Moi, j’adore apprendre et j’espère inspirer mes élèves à vouloir apprendre tout au long de leur vie. La première caractéristique porte sur l’apprentissage holistique; l’importance des relations étroites entre toutes formes de vies et le développement émotionnel, physique, spirituel et intellectuel de l’individu. D’après moi, garder une connexion avec la nature c’est importante, particulièrement avec la crise environnementale qui vit notre époque. À propos du développement holistique de l’individu, je crois que ça joue un rôle important dans la classe. La vraie question est comment l’intégrer. Une idée pour intégrer un apprentissage holistique lié à la nature, est d’intégrer la science de la nature et l’écosystème avec les êtres humains. Je pourrais poser la question « Qu’est-ce que c’est le rôle des êtres humains  et l’écosystème?» et faire un lien entre la question et la vie traditionnelle des autochtones. Pour les autres caractéristiques, il faut en réfléchir encore.

Les sources riches des savoirs traditionnels indigènes - Quelle source m'intéresse le plus et comment la reconnaissance des STA dans la salle de classe peut bénéficier les autochtones et non autochtones?

Je m’intéresse le plus à la source « Apprendre du territoire et apprendre à le découvrir » parce que la nature et le territoire a beaucoup à nous enseigner et ça ne s’agit pas seulement de la science. Selon moi, le territoire où nous habitons fait une grande partie dans notre vie. On ne peut pas vivre sans la Terre. Le territoire nous donne tous ce qu’il nous faut pour survivre, et je crois qu’il faut respecter ce fait et voir le territoire comme un écosystème duquel nous faisons partie.


Si nous reconnaissons les STA dans la salle de classe, les autochtones ne bénéficieront pas seulement de l'apprentissage de leur propre culture, mais aussi du fait qu'on reconnait leur propre culture, leurs modes de vie. La reconnaissance de les STA veut dire que ce sont des savoirs importants et respectés. Ça peut encourager les autochtones de partager avec nous leurs savoirs et, donc, favoriser l’épanouissement de leur culture. Les non-autochtones pourraient apprendre à respecter la culture des autochtones, et celles des autres. Toutefois, je vois quelque chose plus grande ici. Peut-être que le mélange de deux façons de voir le monde (indigène et occidentale) peut créer une nouvelle façon de penser et de voir le monde qui est plus ouverte, plus compréhensif avec d’autres gens et a un respect pour la terre et la vie non-humain.