Ce
témoignage d’un survivant était très lié au film « Savage » que j’ai
vu à la galerie Belkin. Ce film montre la tristesse qu’une mère autochtone a
éprouvée quand sa fille a été amenée au pensionnat. C’était une façon très
différente d’apprendre les histoires des pensionnats à travers l’art et je l’ai
trouvé très intéressant et enrichissant. Cet apprentissage à travers l’art
continue dans une autre salle où j’ai trouvé une représentation d’une salle de
classe dans un pensionnat. Cette œuvre d’art, avec des pommes qui pourrissent
sur des chaises qui étaient attachées les unes les autres avec la corde,
donnait l’impression d’une salle de classe très sombre, triste et sans vie.
Après avoir vu cette œuvre, je pouvais mieux comprendre les difficultés que les
survivants autochtones ont fait face pendant leurs années dans un pensionnat.
Lorsque je
suis entrée dans la salle des totems au Musée d’anthropologie, j’avais
l’impression d’être dans un monde très différent avec une culture et mode de
vie très vibrant et florissant. Je me demande comment le Canada serait différent
si les colons européens n’avaient pas essayé d’enlever la culture des enfants
autochtones ou s’ils n’avaient pas pris tellement de terrain des autochtones.
Combien de culture est-ce que notre pays a perdue à cause des pensionnats? J’ai
fait un tour de l’exposition O’Brien et là, j’ai vu beaucoup de photos des
anciens élèves qui sont allés aux
pensionnats. Ce qui m’avait frappé le plus était des excuses de l'Église unie
et l'Église catholique écrites sur un mur. Ils s’étaient excusés du
surpeuplement des élèves dans les écoles qui a été la cause de l’éruption de la
tuberculose et du fait que les personnes qui s’occupaient des élèves ne les
chérissaient pas. C’était triste d’apprendre que les élèves autochtones
vivaient dans des conditions si déplorables. Mais, je crois que ces excuses
vont aider à la guérison des anciens élèves autochtones. C’est certainement un
grand pas en avant.
No comments:
Post a Comment