Sunday, October 27, 2013

Mes réflexions de semaine 6

Juste avant de commencer la visite de l'exposition « Witnesses » la galerie Belkin, j’ai lu un extrait d’un témoignage d’un survivant des pensionnats. Cet homme y a vécu une mauvaise expérience. Le jour où il était pris de sa maison par un agent de police et cet agent l'avait mis dans une voiture, il ne savait pas ce qui se passait. Sa mère et lui criaient. Il a tenté de s’échapper de la voiture, mais il ne pouvait pas. Au pensionnat, il a subi des abus, il a été maltraité, et il était forcé d’abandonner sa langue maternelle et son identité. L’histoire m’a laissé un sentiment de tristesse et frustration. C'est une histoire qui n’aurait jamais dû se passer.

Ce témoignage d’un survivant était très lié au film « Savage » que j’ai vu à la galerie Belkin. Ce film montre la tristesse qu’une mère autochtone a éprouvée quand sa fille a été amenée au pensionnat. C’était une façon très différente d’apprendre les histoires des pensionnats à travers l’art et je l’ai trouvé très intéressant et enrichissant. Cet apprentissage à travers l’art continue dans une autre salle où j’ai trouvé une représentation d’une salle de classe dans un pensionnat. Cette œuvre d’art, avec des pommes qui pourrissent sur des chaises qui étaient attachées les unes les autres avec la corde, donnait l’impression d’une salle de classe très sombre, triste et sans vie. Après avoir vu cette œuvre, je pouvais mieux comprendre les difficultés que les survivants autochtones ont fait face pendant leurs années dans un pensionnat.

Lorsque je suis entrée dans la salle des totems au Musée d’anthropologie, j’avais l’impression d’être dans un monde très différent avec une culture et mode de vie très vibrant et florissant. Je me demande comment le Canada serait différent si les colons européens n’avaient pas essayé d’enlever la culture des enfants autochtones ou s’ils n’avaient pas pris tellement de terrain des autochtones. Combien de culture est-ce que notre pays a perdue à cause des pensionnats? J’ai fait un tour de l’exposition O’Brien et là, j’ai vu beaucoup de photos des anciens  élèves qui sont allés aux pensionnats. Ce qui m’avait frappé le plus était des excuses de l'Église unie et l'Église catholique écrites sur un mur. Ils s’étaient excusés du surpeuplement des élèves dans les écoles qui a été la cause de l’éruption de la tuberculose et du fait que les personnes qui s’occupaient des élèves ne les chérissaient pas. C’était triste d’apprendre que les élèves autochtones vivaient dans des conditions si déplorables. Mais, je crois que ces excuses vont aider à la guérison des anciens élèves autochtones. C’est certainement un grand pas en avant.

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